- Une pension minimum conditionnée à une carrière complète.
- Les congés parentaux pris très partiellement en compte :
- Un renforcement prévisible de la précarité en fin de carrière :
- La péniblilité des métiers féminins n’est toujours pas reconnue :
- La décote est maintenue et toujours à 67 ans :
Or, nous, les femmes, voyons constamment nos carrières se fragmenter (charge de la famille, temps partiels imposé, contrats courts etc…)
Seulement 4 trimestres seront comptabiliés pour la retraite. Or nous savons que ce sont quasi exclusivement les femmes qui prennent ces congés.
Parmi les personnes au chômage ou en invalidité avant la retraite, 60% sont des femmes. Allonger la date de départ à la retraite c’est allonger cette précarité pour des milliers de femmes !
L’espérance de vie d’une infirmière est de sept ans inférieure à la moyenne des femmes ; 20% des infirmières et 10% des aides-soignantes partent à la retraite en incapacité.
Près de 20% de femmes contre 10% d’hommes sont déjà contraintes de partir à 67 ans pour ne pas subir une décote qui rendraient misérables leurs pensions.
Toute notre carrière, NOUS subissons les salaires les plus faibles, les contrats les plus précaires ; l’absence de prime ou d’évolution de salaires. Cette réforme amplifiera les inégalités.
TOUTES en grève pour le retrait de la réforme des retraites !

